jeudi 15 octobre 2009

The coming out politic !


Alors comme cela Monique Ratinaud est de droite. Me voici le premier surpris. Jusqu'à présent elle a toujours dit ne pas faire de politique et n’évoque jamais son appartenance à un parti. Mais là le doute n’est plus permis. En pleine page de la DL, nous avons pu voir Madame le Maire, pour un repas de l’UMP en vue des Régionales, assise aux côtés de Xavier Darcos et en compagnie de tous les caciques locaux du mouvement du président de la République.

Cependant, maintenant, il va falloir assumer cette sorte de « coming out » politique. En effet on ne peut pas aller manger avec monsieur le ministre du travail pour le lancement de sa campagne électorale et faire dans sa commune, dans notre commune, comme si les problèmes qui apparaissent sont issus de nulle part et dus à personne.
Donc il faut entendre, aux vues de ces nouvelles informations, que notre Maire est solidaire de la politique gouvernementale actuelle :
De la privatisation d’EDF qui a fait monter les prix de manière excessive pour les usagers.
De la privatisation des autoroutes de France.
De la future privatisation de la Poste.
Du comportement et des paroles des ministres et des portes paroles de l’UMP.
Des promesses multiples, très multiples, tenues lorsqu’elles sont faites aux possédants et lettres mortes lorsqu’elles s’adressent aux ouvriers, employés et agriculteurs.
De la main mise par la présidence française sur une grande partie des médias nationaux au travers d’amis comme S.Dassault ou M. Bouygues.
De la République des copains et bien sûr de la famille.
De la paupérisation de l’Education Nationale.
De la mégalomanie présidentielle qui fait dépenser à chaque sortie en France de notre président entre 200 000 et 500 000 afin d’organiser la sécurité de ce dernier (Contre qui ? Contre quoi ?) alors que dans le même temps le même dénonce sans arrêt les dépenses trop importante de l’Etat.
Des charters de sans-papiers afghans qui risquent la mort en rentrant dans leur pays. Des enfants d’immigrés qui sont raflés à la sortie des écoles, …
De toutes ces régressions qui sont présentées comme des réformes et qui ne sont en fait que le démembrement de tout ce qu’avaient acquis les français depuis la seconde guerre mondiale pour mieux vivre et partager des richesses acquises grâce aux efforts de tous.
De la loi du plus fort contre le plus faible, du renard dans le poulailler, du fils de famille contre l’enfant du peuple pourtant méritant, de l’argent roi au prix de la plus grande violence sociale que notre population ait eu à subir depuis plus d’un demi-siècle.

A vrai dire, c’est bien que les choses soient claires. Les choix faits par Monique Ratinaud pour notre commune en matière d’aménagement, de culture, de gestion de la vie de Brantôme pourront être vus aujourd’hui avec un regard neuf et en ayant à l'esprit une politique nationale qu’il ne faudra plus considérer comme étrangère aux affaires de notre cité.
Une question demeure cependant, notre maire se présentera-t-elle aux Régionales sur la liste UMP ? Sera-t-elle candidate aux cantonales contre ou en place de Pascal Mazouau ? A moins que cela ne soit notre premier adjoint Claude Martinot qui y parte face au maire de Valeuil ?
Affaire à suivre.

jeudi 3 septembre 2009

Rentrée scolaire septembre 2009

« Lorsque nous avons été élus, nous sommes rendu compte de l’état dans lequel se trouvait l’école et c’est alors que nous avons décidé de sa rénovation ». C’est à peu près par ces mots que madame le Maire de Brantôme a accueilli les élèves et leurs parents lors de cette rentrée scolaire 2009 à l’école primaire de Brantôme.
C’est un peu fort de café. Autant jusqu’à présent je me suis montré un opposant respectueux et retenu autant là cette entame de discours me fait sortir de mes gonds. En effet cette affirmation est un mensonge éhonté qui demande à être relevé et rectifié :
Ø Je me souviens bien d’un des premiers conseils municipaux auxquels j’ai eu le plaisir de participer lors de mon élection à mi-mandat aux cotés de Gilles Bernegoue. Ce jour là, Bénédicte et moi avions amené le sujet de l’école sur le tapis arguant du fait que les classes étaient le royaume des courants d’air et que les portes fenêtres étaient hautement dangereuses. Nous avions alors rapidement décidé de la rénovation de l’école. Le problème de l’accessibilité nous avait amené (après de longs débats) à choisir de bâtir une médiathèque à côté de l’école plutôt que de créer à grands frais un ascenseur pour le 1° étage de l’école.
Ø Je me souviens que nous avons reçu en salle du conseil des architectes sur ce sujet.
Ø Je me souviens avoir travailler avec d’autres conseillers et en compagnie des enseignants aux plans de la future rénovation.
Ø Je me souviens que tous les avenants avaient été signés avant les dernières élections municipales.
Ø Je me souviens que lors de la campagne électorale des dernières élections municipales, l’actuelle majorité a tiré à boulets rouges sur la rénovation de l’école ainsi que sur le construction d’une médiathèque, dénonçant là une « gabegie sans aucune nécessité » ! L’ensemble de leur campagne a tourné essentiellement autour de ce sujet !
Ø Je me souviens que ceux qui dénonçaient la rénovation de l’école et son coût « exorbitant » et qui se sont vus confrontés, en prenant les rênes de la municipalité, à la réalité de la mise aux normes du bâtiment vétuste. Ils ont alors appliqué en partie leur programme : ne pouvant pas arrêter la réhabilitation de l’école, ils ont décidé de l’abandon de la médiathèque et de la création de l’ascenseur pour l’accès au 1° étage.

Alors lorsque j’entends que c’est en arrivant aux affaires que l’actuelle municipalité a décidé de la rénovation de l’école je crie au mensonge ! Je reconnais que l’équipe majoritaire a mené à bien le projet de réhabilitation du bâtiment scolaire que nous avions lancé lors de la demie mandature précédente. Cependant pour vivre les conseils municipaux avec Sébastien Farges depuis 2008, si nous n’avions pas lancé la restructuration de l’école avant les élections, je ne suis pas certain que l’actuelle majorité se fût lancée de suite dans une telle aventure. Mais je peux toujours me tromper…

dimanche 25 janvier 2009

Bona Annada 2009 !

Ce qu’il y a de bien avec les vœux de début d’année c’est que justement ce sont des vœux. C’est aussi l’occasion pour les élus de faire le bilan de l’année écoulée, de s’y mettre en valeur, ce qui est normal, et d’éviter ce qui fâche.
Je tiens cependant à revenir sur quelques opérations qui ont eu lieu cette année, et en particulier depuis mars dernier.
Ø Nous sommes très heureux que le lotissement de Lapouge ait déjà une dizaine de promesses de ventes ou d’achats (cela dépend comment on voit la chose). La maison à 15 euros a été une aubaine pour la commune : il n’est pas interdit d’avoir de la chance en politique. En revanche si nous avons pu bénéficier de cette opportunité (beaucoup de communes étaient sur les rangs et il eut peu d’élus) c’est parce que le travail avait été bien préparé longtemps à l’avance – dixit le pavillonneur ! Et pourtant que n’avions nous pas entendu sur la décision de créer une zone pavillonnaire à Lapouge !
Il faut noter que bientôt, de nouveau couples avec enfants vont s’installer sur notre commune. Dans cette optique, il faudra se montrer vigilant lors de la prochaine carte scolaire qui pourrait nous retirer encore une classe. Ce serait catastrophique pour les conditions d’enseignements de nos enfants et cela irait à l’encontre du travail de réhabilitation du groupe scolaire.
Ø Le groupe scolaire quant à lui est en bonne voie de réhabilitation. Je ne reviendrai pas sur l’abandon de la médiathèque et le choix de l’ascenseur, ces projets ont été tranchés par les urnes.
En revanche, permettez moi de commenter encore une fois l’achat de l’usine de Pierre Levée pour une somme de 190 000 euros HT, soit 206 000 euros TTC, et la vente du camping communal également à Pierre Levée pour 390 000 euros.
v Je redis que nous avons, le New Way, un terrain meublé dormant acheté 274 000 euros en 2001 par la commune. Ce lieu est à l’écart du centre ville, comme beaucoup de sites qui reçoivent les salles des fêtes aujourd’hui. Il est très vaste (plus de 6000 mètres carrés). Contrairement à ce qui est dit, le bâtiment n’est pas pourri. Mais même si c’était le cas, l’endroit est idéal pour imaginer un projet de salle polyvalente de grande dimension qui pourrait accueillir les fêtes privées, comme les concerts et les congrès. Et grand avantage, ce terrain appartient à notre commune !
Je ne comprends toujours pas pourquoi le conseil actuel s’est précipité pour acheter l’usine de Pierre Levée à un prix qui semble peu en phase avec le marché de l’immobilier qui décroche de plus en plus. L’endroit est engoncé au milieu des maisons (et là ce ne sera pas qu’un concert par an qui viendra déranger les riverains), une partie du terrain est en ZPPAUP et le Dolmen, bâtiment classé est à moins de 500m (loi 1913). La salle est vaste mais je le redis, il n’y a une aucune étude permettant d’estimer le coût de la modification de ce lieu en salle des fêtes. Nous avons acheté un chien dans un sac.
v Et ce ne sera certainement pas le bradage de notre camping à un entrepreneur privé qui couvrira les frais occasionnés par cet achat malheureux !
A ce sujet, le rapporteur nous avait dit que le bail fait avec « Escapades terres océanes » comprenaient les terrains de football et que c’était grâce à cela que cette entreprise faisait pression sur la commune en la menaçant de passer ce bail à une autre entreprise, la privant ainsi de ses terrains de jeux. A y regarder de plus près cette affirmation était complètement erronée. La parcelle a laquelle le rapporteur faisait référence, se trouve bien sur la parcelle C997 où se trouve le stade. En revanche la partie louée dans le bail à « Escapades terres océanes » ne représente que 939 mètres carrés, équivalente à la partie non cadastrée qui correspond juste à la partie accueil du camping (ce qui peut sembler logique somme toute). Moralité lorsque l’on veut tuer son chien on dit qu’il a la rage.
La vente du camping ne se justifiait donc pas. Le camping rapportait 89 000 euros par ans avant sa location. Il rapportait 25 000 euros par an de location avec Terre Océane (c’est le prix prévu dans le bail). Si le loueur n’a pas respecté les clauses du bail (c’est semble-t-il le cas d’après le rapporteur pour la commune du projet de vente), il existait des clauses résolutives en cas de non paiement. Et même au pire si nous avions dû racheter le bail ce qui paraît étonnant en lisant le contrat de bail (cf-clauses résolutives) à hauteur de 110 000 euros, nous aurions rapidement regagné de l’argent. Dans cinq ans nous n’aurons plus l’argent de la vente. Les 390 000 euros seront dépensés et le camping ne nous rapportera plus rien. C’est une gestion au jour le jour du capital communal.
v Pour couvrir les dépenses à venir, la commune dispose des 450 000 euros empruntés par l’équipe précédente pour la construction de la médiathèque qui ne se fera pas et et qui sont placés en attendant de trouver une utilisation. Une partie va déjà servir au financement de la mise aux normes de la station d’épuration (il faut noter que des solutions efficaces ont rapidement été trouvées par le Conseil Municipal quant à l’extraction des futures boues).
Au sujet de la négociation de la dette et des emprunts, je remercie Jacques Brandissou d’avoir su négocier des prêts capés. En mars le nouveau conseil municipal disait que c’était une erreur et que cela coûterait trop cher à la commune (entre 3 et 6%), à l’époque le président Sarkozy nous vanté lui aussi les subprimes et l’endettement. La crise actuelle a plongé dans le marasme les communes qui avaient choisi les prêts flottants. Heureusement que notre trésorier de l’époque avait su, lui, se montrer précautionneux.

En fin d’année 2008 nos représentants ont réussi à faire passer l’aire d’accueil des gens du voyage sous la responsabilité de la communauté de communes et nous les en félicitons. Je tiens à rappeler cependant que le premier adjoint avait dit lors d’un des premiers conseils municipaux de la nouvelle équipe « qu’il avait vu avec le préfet et que le projet d’aire d’accueil des gens du voyage ne se ferait plus ». Il semble qu’il se soit trompé ou que ce n’était là qu’un effet d’annonce puisque ce lieu de stationnement verra bien le jour.
Je m’interroge quand même sur la future destination de cette aire. La communauté de communes a la compétence du PLU et elle décidera maintenant seule du lieu d’implantation. Espérons que ce ne soit pas une victoire à la Pyrrhus pour les brantômais.

Bon, j’en oublie certainement, mais je tiens à rappeler que nous ne sommes que deux, Sébastien et moi, comme représentants de l’opposition « éclairée » dans le Conseil Municipal actuel. 2 pour 17 dans la majorité. Nous participons autant que faire se peut à l’ensemble des conseils comme des commissions. Ces dernières sont nombreuses preuve pour l’instant d’une volonté de la part du Conseil de travailler (même si nous ne nous reconnaissons pas dans une partie des décisions prises, il nous faut reconnaître ce fait).

J’attire enfin l’attention de tous nos lecteurs sur le fait que le budget communal est en préparation. Il faudra se montrer vigilant à tous les niveaux. En 2008, les associations avaient vu leurs subventions diminuer de façon drastique, qu’en sera-t-il pour 2009 ? On ne peut pas faire un chèque de 206 000 euros pour acheter un bâtiment à destination des activités faites par les associations et d’un autre côté étouffer ces mêmes associations en les obligeant à vivre sur leurs fonds propres. Ce type de politique risque à court terme d’éteindre le dynamisme de notre commune, dynamisme qui sert autant à l’économie touristique qu’au maintien des habitants sur notre territoire.
Soyez donc tous très présents lors de la préparation de ce futur budget.

mercredi 22 octobre 2008

Conseil du 17 octobre : "Adiu lo camping"

Vendredi 17 octobre avait lieu un conseil municipal pour statuer sur l’avenir du camping municipal.
Après un long exposé de Claude Martinot, 1° adjoint, sur les détails du bail gratuit passé en décembre 2004, par la commune et la société « Terre Océane » [ce contrat semble à première vue très mal ficelé et englober également les terrains du foot et du tennis], il nous a été expliqué qu’un repreneur éventuel était d’accord pour racheter ce bail à la condition de posséder également le terrain.
Le bail qui avait été cédé gratuitement par M.Duvivier est aujourd’hui revendu 110 000 euros par « Terre Océane ». Nous devions donc nous prononcer sur un rachat de ce bail ou sur la vente du camping pour 390 000 euros.
Sébastien et moi avons voté contre la vente. Lorsqu’il nous a été demandé de justifier notre choix. Nous avons répondu « que lorsque c’est vendu et bien nous ne l’avons plus. Et qu’il est bon qu’en face des campings privés il y ait une proposition publique » [Il n’est jamais bon de se séparer des bijoux de famille surtout en temps de crise].
Sébastien a même ajouté que malgré les erreurs passées (dont n’étions pas responsables) le camping rapportait aux alentours de 86 000 euros. Par conséquent même en rachetant un bail que nous n’aurions pas dû laisser gratuitement, le camping serait rapidement rentable et nous permettrait de le financer. »

Finalement le camping sera vendu par 17 voix contre 2.

samedi 11 octobre 2008

Conseil Municipal du 8 octobre

Intervention du 8 octobre 2008

Une première de l’ensemble de Peirelevade a eu lieu à la famille Balotte a eu lieu pour 300 000 fr soit 45 000 euros.
Estimation à l’époque des Domaines de 420 000 Fr, soit 64 000 euros

Le 1° juin 2001, lors d’une nouvelle vente, la commune « après une longue discussion prend le décision d’abandonner le droit de préemption du bâtiment de Pierre Levée"
A l’époque une étude avait été faite dont les conclusions étaient les suivantes :
Ø Mise aux normes et aménagement : 275 000 euros à minima (toiture à refaire, + de 35 ans ; charpente à consolider pour des plafonds coupe-feu)
Ø Difficultés pour obtenir un agrément pour une salle des fêtes : une partie du terrain est en ZPPAUP ; le Dolmen, bâtiment classé est à moins de 500m (loi 1913) ; recours éventuels des riverains dont les biens perdraient de la valeur lors d’une revente éventuelle.A l’époque 16 élus contre 3 ont souhaité vendre ce bien. Trois adjoint actuels faisaient partie de la majorité de l’époque

En mars 2002, les mêmes personnes avec l’unanimité du conseil municipal d’alors, où ils étaient majoritaires, décidaient de l’achat du New Way , sous les applaudissements, pour une somme de 274 000 euros (surface 6178 m²). L’année d’après ils démissionnaient avec fracas.
5 ans plus tard, ils reviennent aux affaires, nous disent que finalement le New Way ne vaut rien et qu’il faut acheter à Monsieur Carteaud l’usine de Pierre Levée pour cette fois une somme de 190 000 euros HT, soit 206 000 euros TTC.
« Le rapporteur propose de lancer - ensuite - une étude de faisabilité pour la réhabilitation de cet ensemble immobilier. » Alors nous achetons et nous verrons plus tard. Comme pour le New Way finalement.

En prenant l’estimation basse des travaux en 2001, ce bien reviendrait à 481 000 euros. En sachant que les normes environnementales, énergétiques et phoniques ont beaucoup évolué en 7 ans.

Pourquoi autant de précipitation ? Vu l’état de l’immobilier en ce moment, M. Carteaud, que j’apprécie par ailleurs, pourra sans doute attendre un peu que nous fassions une étude précise et détaillée.
Pourquoi aucune nouvelle étude sérieuse sur ce lieu afin de borner l’opération ?
Que devient le New Way, sachant qu’il faudrait trouver un acheteur à hauteur de 300 000 euros pour ne pas trop perdre d’argent dans cette aventure. Sachant, je le répète, que ceux sont les mêmes qui l’ont acheté et qui souhaitent le revendre aujourd’hui. Question bonne gestion de la commune, on peut sans doute mieux faire.

Nota Bene :
Ø En 2001, l’aménagement du tonneau était estimé à 200 000 euros
Ø En 2001, la construction d’une salle neuve était estimée à 352 000 euros
Ø Faut-il calculer ce que certains ont fait perdre déjà à la commune et combien vont-ils continuer à lui faire perdre ! Rien que sur Pierre Levée, si l’opération devait se faire, la commune aura (à minima) perdu 161 000 euros en 7 ans , soit + d’1million de francs. On est loin de la mesquinerie sur les subventions allouées aux associations.

Après le conseil du 30 juillet

Hier il y eu un conseil municipal.
J'adore les nantis lorsqu'ils s'occupent de politique :
Ils sont contre les impôts directs parce qu'ils sont proportionnels aux salaires.
Ils sont pour les taxes diverses et variées qui s'appliquent à tout un chacun sans prendre en compte les revenus. Hier soir, après une longue discussion et avec l'aide de Janiot (à qui j'ai fait remarquer que sa nièce serait touchée par cette nouvelle taxe) nous avons réussi à remettre à plus tard la création d'une TEL, taxe sur le nouveau bâti et la rénovation. Ce n'est pas la meilleure façon de faire venir entreprises et habitants sur Brantôme.
- En revanche, Sébastien et moi avons voté contre la création d'une autre taxe, 1euro par jour au mètre carré occupé par des artisans sur la voie publique (après une semaine de travaux). Même si c'est pour les booster à ne pas faire trainer leur travaux dans les rue de Brantôme, cette nouvelle taxe sera répercutée directement sur le client. Comme si cela amusait les maçon de faire durer les travaux dans les rues de Brantôme.

Intervention sur le budget, 15 avril 2008

Explication sur notre abstention lors du vote du Budget 2008

I - Le report de résultat de fonctionnement de l’exercice est conséquent ! Et nous nous en félicitons.
Ø Cela va à l’encontre de ce qui avait été affirmé par la majorité actuelle à la population,
Ø Cela confirme ce qu’à longuement expliqué Jacques Brandissou au sujet du bon équilibre des finances. La bonne santé d’une commune c’est ce qui lui reste à la fin de l’année pour faire face aux imprévues. (à ce sujet la capacité d’auto-financement est de 72169)

II – L’ensemble des programmes a été repris dans le budget 2008.
Ø Le travail de l’équipe sortante n’était pas si mauvais puisque tout a été reconduit.
Ø Un bémol sur le programme de la voirie : nous avions prévu 185 000 en 2007 pour seulement ………………(150 000) cette année.

II bis – Nous souhaitons souligner aussi le fait qu’il faut arrêter d’additionner les budgets de la commune à ceux de l’eau et de l’assainissement.
Ø Cela sème inutilement le trouble et le doute dans la population.
Ø Les budgets de l’eau et de l’assainissement sont sans dépense directe pour la population puisqu’il s’agit là de dépenses à service rendu.

III – Les taux
Ø Nous regrettons que vous n’ayez pas tenu compte des transferts de charges à la Communauté de Commune pour décider des nouveaux taux d’imposition de la commune de Brantôme
1. Le 18 février dernier, la Communauté de Commune a voté en séance l’augmentation de près de 50 % de ses propres taux. C’est aux vues et à la connaissance de tous les citoyens. Pourquoi ne pas en avoir tenu compte.
2. Ces augmentations correspondent à de réels transferts de charges. Et comme l’a très souvent dit Monsieur Martinot « c’est une nécessité de faire les transfert de charges »
3. Nous voulons bien reconnaître que les charges concernant la piscine de Brantôme ne devraient peut-être pas incomber pour moitié aux habitants de Brantôme (mais après tout nous ne nous sentons pas responsables de la mise en minorité constante des représentants de Brantôme à la Communauté de Commune, pour cela il faut se plaindre auprès de ceux qui en ont créé et voté les premiers statuts).
4. En revanche le programme de voirie, le fonctionnement du Syndicat de Voirie ainsi que Syndicat Dronne Belle (dans le cadre del’OPAH) concernent directement Brantôme et baissent ses charges d’environ 40000 euros.
5. Dons nous aurions pu admettre que vous ne décidiez pas d’une baisse des taxes de Brantôme équivalente à l’augmentation de celles de la Communauté de Commune soit en proportion 8,23%. Mais nous estimons que vous auriez dû au moins faire un geste significatif à hauteur d’une baisse globale de 4%, ce qui correspond au transfert réel de charge de notre Commune vers la Communauté de Communes.

Donc, pour les premières raisons énoncées, nous avons décidé de ne pas voter contre le budget communal 2008.
Mais pour les secondes raisons invoquées, concernant le transfert de charges et de financement à la Communauté de Commune, nous avons décidé de nous abstenir du vote des nouveaux Taux et donc de l’ensemble du budget.
Vous nous avez reproché lors de la récente campagne électorale d’avoir augmenté les impôts alors que bien au contraire nous avions fait l’effort de ne pas les augmenter pendant les trois années de notre court mandat tout en gérant correctement la commune (cf plus haut). Nous vous laissons aujourd’hui responsables de ces augmentations d’impôts qui ne se justifient pas au vues du budget 2008.